Mon dernier article Lyon City Crunch concernant une exposition lyonnaise datait de près d’un an. Autant vous dire qu’il était non seulement temps de se remettre à l’écriture et de vous livrer l’un de mes bons plans culturels et de remettre les pieds dans un musée.
Week-end nuageux… Nous décidâmes avec des amis, de profiter de ce temps mitigé pour nous enfermer dans un musée. Direction la Sucrière avec son exposition sur le photographe Steve McCurry qui faisait déjà grand bruit, quelques jours seulement après son ouverture.
C’est le 1er week-end de l’exposition et en bons visiteurs malins, nous avions déjà pris nos places via la billetterie en ligne. Quand nous avons vu la file d’attente agglutinée aux portes de la Sucrière, nous étions bien heureux avec nos tickets en main.
Se plonger dans une exposition photos
Je n’étais allée qu’une seule fois dans ma vie voir une exposition photos, c’était il y a 5 ans au Grand Palais, à Paris et finalement, je ne sais pas pourquoi, je n’avais jamais pris le temps d’en refaire une. Pourtant, j’aime prendre des photos, les développer, regarder mes clichés de vacances et j’adore les portraits. Aussi l’idée d’aller voir cette exposition m’a tout de suite séduite.
L’exposition propose un véritable voyage à travers le monde et surtout à travers l’œil du photographe. Nous sommes comme plongés dans son univers, aux côtés des personnes dont les portraits racontent leur histoire, leur moment de peur ou de joie. La photo permet de dégager des émotions fortes et on se laisse surprendre par les visages de certains, des paysages inattendus ou encore des coutumes capturées pour l’éternité par l’appareil photo.
Le monde de Steve McCurry
Avant d’aller à l’exposition, je ne connaissais pas du tout l’œuvre de Steve McCurry. Enfin, quand je dis que je ne connaissais pas, c’est plutôt que je connaissais sans savoir que c’était lui, l’artiste et auteur. Vous avez certainement en image, comme moi, la photo de la petite afghane aux yeux verts pétillants ? Un portrait paru dans la National Géographic qui a notamment fait la renommée de McCurry auprès du grand public. On retrouve d’ailleurs dans l’exposition la photo de la jeune fille 17 ans plus tard ! Hormis ce cliché, je l’avoue, j’allais en visiteur totalement novice à l’exposition.
Je n’ai malheureusement pas pu vous prendre des photos de l’exposition, parce que 1) j’étais captivée et que je n’y ai pas pensé, 2) prendre une photo d’une photo … qu’elle drôle d’idée, 3) je me dis que le mieux c’est d’aller voir par soi-même. Aussi je vous laisse dans l’article quelques photos, en avant-goût de l’exposition, qui m’ont données des frissons.
Des photos en noir & blanc aux portraits légendaires
L’exposition de Steve McCurry met à l’honneur plus de 200 photos de l’artiste. De l’Inde à la Chine, en passant par l’Afrique, les Etats-Unis ou encore Cuba, on explore le monde aux côtés du photographe. J’ai particulièrement bien aimé la visite audioguidée. Je la conseille car elle permet de se plonger dans la force de certains clichés en écoutant les anecdotes de la scène, racontées par le photographe lui-même.
L’exposition commence par une série de photos en noir & blanc dans les années 80 alors que Steve McCurry réalise son premier reportage en Afghanistan. Il photographie les camps de réfugiés ou encore des scènes de combat avec les moudjahidins, un peuple aux côtés duquel Steve McCurry a passé clandestinement de nombreux mois. Dans le reste de l’exposition, une grande partie est consacrée aux portraits et Steve McCurry livre de nombreuses scènes de vie de l’autre bout du monde comme ce cliché ci-dessous de moines Shaolin s’entrainant.
En conclusion, je vous conseille d’aller rapidement faire un tour du côté de la Sucrière où l’exposition Steve McCurry est visible jusqu’au 26 mai 2019. Si le temps est maussade, vous pouvez enchaîner avec une exposition au Musée des Confluences. Si il fait beau pourquoi ne pas prendre un vélo ou marcher le long des quais, on vous propose d’ailleurs notre super balade urbaine à Confluence.
Le monde de Steve McCurry
La Sucrière –49-50 Quai Rambaud– Lyon 2ème
Tram : Musée des Confluences ou Hôtel de Région Montrocher
du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 et samedi-dimanche 10h00 à 19h00
Entrée : 13€ plein tarif / 8 et 11€ tarif réduit
https://stevemccurryexpo.fr
3 commentaires
Merci pour cette excellente idée bien présentée 🙂
Perso – je ne suis qu’un (très modeste) photographe (très amateur), j’ai été littéralement scotché par cette expo. La qualité et technique et documentaire de ces clichés est époustouflante. Allez-y, retournez-y.
Un bémol : le commentaire boursouflé et lénifiant de l’audioguide, qui n’apporte rien… Pourquoi vouloir expliquer qu’une image est réussie ? L’oeil suffit !
Un truc très marrant qui percute un peu la logique : le nombre de visiteurs qui… prennent des photos (!).
Une des meilleures expositions que j’ai faite ! Allez-y !