Je reviens avec de nouvelles aventures de tatouage chez Lyon CityCrunch, après Myrtille et le Piaf fou chez Artribal, je vais vous raconter mon expérience chez …. * roulement de tambours* … G.rom !
Flashback
Je me suis décidée pour un tatouage, de manière ferme et définitive l’année dernière, après des années de volonté confuses. J’ai choisi l’emplacement : mon épaule et le style : polynésien, puis j’ai commencé mes recherches sur internet. En terme de timing, je savais que le tatouage ne devait pas être exposé au soleil, je me suis fixée octobre/novembre.
Sur Lyon, j’ai tout d’abord pensé à Artribal, car leur book me correspondait bien, et puis l’article de mes copines m’avait bien encouragé, mais j’ai quand même regardé un peu ce qui se faisait ailleurs, sans réussir à être emballée par une boutique en particulier.
Une copine m’a alors dit que G.rom, d’Artribal avait tout récemment ouvert sa boutique à lui.
Concrétisation
J’ai pris rendez-vous avec lui, dans sa boutique, divisée en deux espaces : la partie « consultation » au rez de chaussée,
et la mezzanine, avec son fauteuil de torture de tatouage et son plan de travail.
Je lui ai expliqué que j’avais une idée de style, mais pas de dessin, il m’a proposé d’en faire un, puis on a établi le devis ensemble. Le feeling passe hyper bien, je suis en confiance pour le dessin, d’autant qu’il est très à l’écoute et me pose des questions pour être sûr que je sois bien prête à me faire tatouer.
Par la suite, il m’a fait voir le dessin, a ajusté en fonction de mes demandes et le jour J, nous nous sommes installés à l’étage.
Il faut savoir que je suis une flippée des aiguilles à la base, et super douillette en plus, je m’attendais donc à souffrir comme jamais. En étant ainsi préparée, j’ai travaillé sur ma respiration, et bien que ça ne soit pas non plus indolore, ça ne m’a pas paru insurmontable (pas plus qu’une bonne épilation à la cire quoi….)
L’emplacement que j’ai choisi (mon épaule) fait que j’avais l’impression d’avoir un moustique géant ET très bruyant juuuuuste à côté de mon oreille. Vers la fin de la séance, alors que G.rom changeait d’aiguille, j’ai tourné la tête vers mon épaule, et sans exagérer, on aurait pu cuire du bacon et des œufs sur ce fourneau ! Bon, je ne garantis pas le coté hygiénique du brunch, mais c’était chaud comme une poêle à frire.
Voilà où je me suis faite avoir : je m’étais préparée à tout, sauf au côté crado, purulent, brûlant et pour le coup… douloureux de l’après séance. Mais heureusement, mon gentil tortionnaire m’a donné toutes les infos dont j’avais besoin pour prendre soin de mon nouveau coup de soleil tatouage tout beau.
Conclusion
Mon conseil : faites-vous tatouer en plein hiver, histoire de cacher tranquillement le truc purulent sous des couches de vêtements et de l’arborer fièrement l’été suivant.
Quant à G.rom, je le recommande sans hésiter. Il est à l’écoute, doué, rassurant, patient et je le remercie de ce beau tatouage !
Vous pouvez admirer et/ou suivre son travail sur Facebook et Instagram.
G.rom Tattooer
83 rue Massena, 69006 Lyon 6
tattoogrom@gmail.com
06 13 14 30 64
4 commentaires
Purulent ? L’adjectif est mal choisi je trouve, il n’y a jamais eu de pue a la sortie d’un tatouage, et encore moins chez G.Rom. Par contre oui, c’est enflé, puisque la peau réagis a l’irritation, et le trop plein d’encre dégorge les premiers jours, mais cela n’a rien de purulent.
Sinon l’article est bien, c’est juste que les mots ont un sens, et que je ne vois pas ce que fais celui ci dans cet article.
Bonne continuation.
Tu as raison, il n’y avait bien sûr pas de pus, auquel cas il aurait été question d’infection, mais bien, comme tu le dis d’une mélange de lymphe, d’encre et de transpiration (et de Bepanthen…).
Merci de cette rectification 🙂
Je m’étais faite tatouer par G-rom à l’époque chez Art Tribal et j’avais été enchantée. Il est hyper pro, à l’écoute et même drôle, je n’avais absolument pas eu mal (pourtant il paraît que la nuque c’est pas commode). Je retournerai le voir pour le second sans hésiter.
Le choix de l’artiste, c’est comme trouver le bon médecin, il faut que le courant passe. Le fait que G.rom soit à l’écoute, ça résonne ; ça rappelle ce moment où, sur le fauteuil, l’adrénaline prend le dessus et où chaque vibration de l’aiguille devient un trait de caractère. Et cette comparaison entre l’épilation et le tatouage, c’est tellement vrai! Une douleur sourde, presque un rite de passage.