On s’était juré qu’après le confinement, on irait se saouler de grands espaces et de liberté en louant un van, le temps d’un week-end. C’est pourquoi, dès la limite de déplacement des 100 kms levée, on a réservé un Wolkswagen California chez We Van et nous avons pris la direction des sommets verdoyants du Vercors pour partir à l’aventure. Voici le récit de notre périple.
En fin d’article vous retrouverez le budget, le parcours et nos conseils pour un premier week-end en van.
Vendredi : en route pour le Vercors
14h00
Je me rends chez WeVan, l’agence de location de vans située à Chassieu chez qui nous avons réservé notre véhicule-maison pour le week-end. On a opté pour un California, un des meilleurs vans du marché. Il dispose d’une cuisine équipée, du chauffage, d’une douche extérieure, d’une tenture et – chose importante – un toit-tente ouvrant rajoutant 2 couchages au 2 existants sur la banquette dépliable. Sur place, on m’explique le fonctionnement du van. J’avais déjà visionné les vidéos explicatives envoyées lors de ma réservation, mais cette petite session de révision me permet de manipuler en vrai les différentes options de la bête.
15h30
Je récupère ma troupe à la Guillotière. On charge valises, draps, couettes et nourriture pour le week-end avant de filer sur l’A7. On avait initialement prévu d’aller faire un tour vers les lacs de Savoie mais la météo exécrable du week-end nous amène à changer nos plans. On va descendre dans le sud et essayer de trouver du soleil. C’est ça le GROS avantages du van, tu peux adapter ta destination à tout moment.
16h30
Après une heure de route, un coin de ciel bleu commence à apparaitre. Nous approchons de Valence et sur notre gauche les versants du Vercors semblent ensoleillés. Parfait ! Nous sortons ici.
17h00
On fait un premier arrêt à Saint-Nazaire-en-Royans, cette ancienne citée fortifiée et traversée par un imposant aqueduc enjambant la Bourne et la ville. Le coin est aussi connu pour sa grotte et son bateau à roue, mais tout est fermé quand nous arrivons. On se pose aux bords de l’eau pour le gouter et pour profiter de la vue .
18h00
On reprend la route. Il est l’heure de trouver un coin pour passer la nuit. On utilise pour ça l’application Park4Night, bien connue des van-lifeurs, qui répertorie et note les spots sympas où garer son van ou sa caravane. On repère un coin pas très loin. Pour y accéder, on emprunte une route sinueuse qui serpente vers les sommets escarpés.
18h20
Pas de bol, la place est déjà prise ! Pas grave, on a une autre piste. On continue notre ascension et on finit par découvrir un super spot : un parking cachée dans une clairière au bord d’une impasse. On gare le van et allons explorer les alentours. Au bout de la clairière, une vue imprenable s’ouvre devant nous.
19h00
On a installé la table et les chaises pliantes, actionné le toit-tente. C’est l’heure de l’apéro. On avale chips, bières et saucisson avec une belle vue sur la campagne et le chant des oiseaux en fond sonore. On est pas mal !
20h30
Il est l’heure de faire à manger. On prépare un basique plat de coquillettes, sauce tomate, Comté. La cuisine du van est toute petite mais plutôt bien foutue, notre repas est prêt en un éclair.
22h30
La nuit est tombée sur notre campement et les dernières braises de notre feu se sont éteintes. On prépare nos lits. Tout est super bien foutu. La banquette du bas se transforme en couchage en 30 secondes et toutes les vitres du van peuvent être occultées.
23h00
Certains lisent, d’autres regardent les étoiles. De mon côté j’essaye désespérément de poster les Stories Instagram de notre première journée, mais le réseau en ce coin reculé se fait capricieux.
00h00
Voilà, c’est notre première nuit en van, au milieu de la nature. On se sent à la fois excités mais aussi très vulnérables. On nous avait prévenu qu’une première nuit en van n’est jamais rassurante (surtout après s’être amusé à se raconter des histoires d’horreur au coin du feu), et on ne fait clairement pas les malins. Mais une fois dans nos draps, à peu près installés confortablement, le sommeil finit par nous gagner.
Samedi : road trip, soleil et baignade
9h00
Alors qu’on pensait se réveiller aux premières lueurs du jour, on émerge relativement tard et on s’offre même le luxe de trainasser.
10h00
On installe notre table et nos chaises au bord du précipice et on profite des rayons de soleil pour se réchauffer. La nuit s’est super bien passée et même si la fine épaisseur des matelas nous a laissé quelques courbatures, on est super contents d’être là.
11h00
On range notre petit-déjeuner, on fait la vaisselle puis nos lits. On range les chaises, les tables et tout ce qui traîne à l’intérieur du van. On remet les sièges à l’avant dans le sens de la marche et rétractons le toit. Nous sommes prêts pour repartir.
11h30
On file à Pont-en-Royans, un des plus beaux villages de la région. Cette ancienne ville médiévale est accrochée à une falaise au-dessus de la Bourne. Arrivés sur place, on est subjugués par l’endroit. C’est à la fois impressionnant, mignon et envoûtant.
12h00
On se pose au bord de l’eau pour pique-niquer. Une fois nos sandwichs avalés, on reste à chiller une bonne heure. Le coin est vraiment propice à la détente. La cloche de l’Eglise marque les heures et l’eau coule à vive allure, mais le temps semble s’être arrêté.
13h30
On traverse la rivière pour aller visiter la ville et profiter des jolis panoramas sur les environs avant de se poser boire un café (un vrai, pas un soluble comme au petit-déjeuner) sur la terrasse du restaurant du Musée de l’Eau.
14h30
On reprend la route. On roule une bonne heure au milieu d’un paysage aussi verdoyant qu’escarpé. On s’arrête toutes les 10 minutes pour profiter de la vue et faire des photos.
15h30
On arrive vers Omblèze, devant nous d’impressionnantes falaises nous toisent de toute leur hauteur. On gare notre van et commençons à descendre dans les gorges pas un sentier en lacets. Après une bonne demi-heure de marche on arrive à notre destination : la chute de la Druise. Coincée entre deux éperons rocheux, l’eau plonge à plus de 70m de haut dans la rivière, dans un vacarme assourdissant. L’eau n’est pas très chaude, mais le coin est tellement paradisiaque qu’on ne peut s’empêcher d’y faire trempette.
17h30
Les gorges sont maintenant dans la pénombre et il commence à faire frais, on prend le chemin du retour pour retrouver notre van. On ouvre la tenture, on installe les chaises et les tables et on se prépare pour le goûter. Mais rapidement nous sommes envahis par les mouches. Au début, on refuse de jouer les urbains énervés par les insectes, mais on finit par être totalement submergés, un bon paquet de bestioles commencent même à squatter l’intérieur du van. Il est temps de déguerpir.
18h30
On roule à peine 5 minutes pour trouver un autre coin, un peu plus bas et un peu plus à l’abri. On décide d’y passer la fin d’après-midi.
19h30
Le soleil est maintenant bas, on décide de quitter les gorges pour profiter un peu plus longtemps du soleil. On prend la direction de Gigors. On finit pas trouver un spot sur un immense plateau, au bout d’un chemin de forêt. On est seuls au monde et l’immensité du paysage est grisante.
20h00
On a fini notre installation. On peut profiter du moment. Et quel moment ! Le soleil plonge derrière les sapins, éclairant de ses derniers rayons les paysages d’une lumière chaude et enivrante. C’est vraiment un pure moment feel good !
21h30
Le soleil couché, la météo a vrillé d’un coup. Le vent s’est mis à souffler et de gros nuages sont apparus, recouvrant totalement le ciel. D’un coup, un déluge s’abat sur nous. On se réfugie à l’intérieur du van. Ce soir on ne mangera pas dehors. Heureusement tout est suffisamment bien foutu pour qu’on ne se sente pas à l’étroit.
23h00
La pluie tambourine avec violence sur le toit et le vent fait trembler le van. On est en pleine tempête, mais nous sommes étrangement sereins. Ce retour à la nature nous aurait-il appris à prendre les situations comme elles viennent ? Certes, on ne pourra pas admirer les étoiles ce soir, mais on est au milieu d’un endroit incroyable, au chaud, à l’abri et en bonne compagnie. Tout va bien. On s’endort sereinement.
Dimanche : paysages grandioses et restitution du van
8h30
On se réveille et on ouvre les stores pour connaitre la météo qui nous attend aujourd’hui. On ne voit rien. Tout est blanc autour de nous. Nous sommes littéralement coincés dans un nuage. On décide quand même de sortir du van pour boire notre café tout en ayant pris soin de nous habiller chaudement.
10h00
A l’horizon, le ciel commence à se dégager, du ciel bleu semble même faire son apparition au dessus d’un sommet. On décide que ce sera notre destination du jour. On trouve son nom sur Internet (Les 3 becs) ainsi que le trajet (il faut moins d’une heure). En pliant notre barda on se rend compte qu’on est à court d’eau et qu’on ne peut pas faire la vaisselle. Notre réservoir de 30 litres est vide et il faut qu’on trouve de quoi le remplir.
11h00
Après avoir fait plusieurs arrêts pour admirer le paysage (et caresser des moutons), on fait un crochet par la ville de Crest et son imposant bastion pour trouver un supermarché ouvert le dimanche et achetons 10 litres d’eau. Ouf ! Nous sommes sauvés, on ne vas pas mourir de soif et on pourra laver nos tasses et nos dents.
12h00
Nous voilà au Col de la Chaudière pour le départ de la randonnée des 3 Becs. On se prépare à manger (de succulentes lentilles en boite avec des knackis) avant d’attaquer la marche.
15h00
Après une heure de bonne grimpette, le premier bec est en vue. L’endroit est impressionnant et le panorama vertigineux. Quelques nuages restent attachés aux montagnes mais le soleil se montre à plusieurs reprises, créant des effets de lumières fascinants sur les reliefs.
16h00
On se fait un pause goûter, installés contre un rocher à l’abri du vent. L’heure est déjà bien avancée et nous n’aurons pas le temps d’atteindre le 3ème et dernier bec. Qu’importe, la balade était déjà exceptionnelle. On doit bientôt rentrer à Lyon pour rendre notre van alors on se gave encore de belles images : oiseaux planant au grès des courants, fleurs sauvages qui ondulent sous le vent, nuages jouant à cache-cache avec le soleil… Quel beau moment !
17h30
Nous revoilà au point de départ. On reprend la route traversant à nouveau des paysages sublimes. Nous n’avons plus le temps de nous arrêter. L’heure tourne et la ville nous attend.
19h00
Et voilà, nous sommes à Lyon, au milieu des embouteillage et de la grisaille. On fait un dernier arrêt dans une station service pour faire le plein d’essence, ranger toutes nos affaires et nettoyer le van pour le rendre aussi propre qu’au départ. Je dépose toute ma tribu dans le centre de Lyon avant de filer à Meyzieu rendre le véhicule. Je ferme la porte du van avec un petit pincement au coeur. Quelle belle aventure cela a été !
Vous pouvez revivre ce périple en stories sur notre compte Instagram.
Verdict
On a aimé ?
- La conduite super agréable du van
- L’équipement hyper complet du van (gazinière, évier, frigo, chauffage, table, chaises, etc…)
- Le confort et l’espace à l’intérieur
- La possibilité de dormir à 4
- Pouvoir se garer un peu partout
- Pouvoir changer ses plans quand on veut
On a moins aimé ?
- L’agence est à Chassieu, un peu galère pour récupérer et rendre le van quand on a pas de voiture. J’ai pu y aller en bus à l’aller en 1h mais j’ai du prendre un Uber le dimanche soir pour rentrer dans le centre. Et bim 33€ !
Au final, partir pour un week-end en van a été une expérience d’une richesse incroyable. Ce type de véhicule permet de pousser le concept du road trip à son paroxysme en offrant la possibilité de s’arrêter (presque) où on veut pour dormir. Passées les premières inquiétudes à s’endormir au milieu de nulle part, on ressent une grand sentiment de liberté et de sérénité et on avale les kilomètres à la recherche de beaux paysages avec un plaisir incroyable. Bref, une super expérience post-confinement à faire en amoureux, entre amis ou en famille.
Notre trajet
Le budget
Le sujet qui fâche ! Louer un van coûte cher. Ce sont des véhicules très coûteux à l’achat, ça se répercute sur les prix de location. Louer un California (ce qui se fait de mieux en la matière) chez We Van Lyon revient à environ 425€ pour 3 jours. Ce prix inclut l’assurance et les 500 premiers kilomètres. Un des plus de We Van c’est que les véhicules sont récents (le notre faisait sa première sortie !) et qu’ils possèdent une dizaine d’agences en France, ce qui peut s’avérer utile en cas de souci loin de Lyon.
Malgré ce tarif un peu élevé, on trouve que ça reste raisonnable. N’ayant pas de voiture, partir un week-end 3 jours sans van nous aurait coûté à peu près la même chose en location de voiture et d’hébergement (même si on aurait dormi sur des matelas plus épais).
A noter que We Van propose aussi des modèles Candy Camper pour 2 personnes et moins équipé mais deux fois moins cher.
Vous pouvez aussi passer par des particuliers pour louer un van moins cher, mais pour une première expérience je vous recommande de passer par une agence pour être sûr d’avoir un véhicule neuf, en bon état et bénéficier d’un service d’assistance.
Note finale :
-
- Location du van : 425€
- Essence : 40€
- Péage : 15€
- Bouffe et boisson : 30€
- Budget total du week-end : 520€ à 4 soit 130€ par personne
Nos conseils pour un premier road trip en van
- Téléchargez l’application Park4Night qui géolocalise les bons spots où passer la nuit (avec avis et photos de la communauté)
- Gérez bien vos ressources notamment en eau. Repérez en amont les points de ravitaillement (supermarchés, cimetières (pour l’eau, pas pour les chrysanthèmes ?))
- N’oubliez pas que la 4G ne passera pas partout. N’hésitez pas à prévoir un appel à un ami resté en ville qui pourra regarder Internet pour vous 😉
- Garez-vous sur une zone plate sinon vous glisserez de votre lit
- Trouvez votre spot pour la nuit relativement tôt. Déjà parce que les bons spots sont pris rapidement, ensuite car c’est vraiment galère et stressant de chercher un endroit quand la nuit tombe.
- Rangez régulièrement le van au risque d’avoir des trucs qui se trimbalent partout quand vous roulez (on a cassé une tasse comme ça).
En toute transparence : We Van Lyon nous a offert la location du van pour notre road trip dans le Vercors. Cette démarche n’est pas à leur initiative, c’est nous qui les avions contactés pour réaliser ce projet de week-end. Nous avons choisi We Van car ils nous ont été recommandés par de nombreuses personnes (et on a effectivement constaté qu’ils étaient au top). CityCrunch est resté entièrement libre quant à la rédaction et au contenu de cet article.
12 commentaires
Mais ouiiii ! Merci pour cette lecture évasion… il ne me fallait pas grand-chose pour me convaincre mais là, c’est bon, je sais ce que je fais cet été !
Hey, j’habite pas loin du Vercors et le dépaysement est total, c’est vrai! Merci d’avoir choisi notre coin! Adepte de velo rando, c’est encore mieux!!Severine
Bonjour, l’évasion nature, oui mais a quel prix pour l’environnement et les locaux qui travaillent la terre ?
Sur vos images on voit des feux de camp (interdit par la préfecture pour des raisons environnementales). On voit aussi des gens qui pique-niquent en plein milieu d’un champ cultivé (gagne pain des petits agriculteurs). Ce type de publicité que vous faites ne peux pas oublier que la montagne est habitée par la faune sauvage qui a besoin de quiétude, et des hommes essaient de travailler proprement pour garantir des produits du terroir. Merci de prendre conscience de cela dans cos futures aventures.
Contrairement à ce que vous affirmez nous n’avons jamais pique-niquer dans un champ. Nous avons toujours garé notre van sur des parkings autorisés sur des bords de route. Nous ne nous sommes jamais rendu sur des terrains privés. Concernant les feux de camps, ceux si ne sont pas interdits mais réglementés. Nous avons respecté toutes les recommandations : être à de 200m d’une forêt, creuser un trou dans la terre, l’entourer de pierres, faire un petit feu, garder de l’eau à côté pour l’éteindre. Je rajouterais que nous n’avons laissé aucun déchet que nous n’avons pas vidangé les eaux usés du du van en pleine nature (mais une station service), nous nous sommes fait le plus discret possible (pas de musique, pas de lumière après la nuit tombée, etc…).
Sans faire le rabat joie, dans la plupart des coins sympas il y a un fort risque de prendre :
– une prune pour s’être garé n’importe ou sur une parcelle privée pour bivouaquer et devoir finir sur un parking ou dans un camping payant. ça quand le bivouac n’est tout simplement pas interdit par les mairies.
– une autre prune car les feux sont maintenant interdits dans beaucoup d’endroits.
Non pas que je ne sois pas fan de ça (j’adore l’idée du road trip en va, ça donne vraiment envie), mais il faut malheureusement relativiser l’expérience et encore plus dans les périodes type vacances scolaires ou le monde vient s’ajouter. A prendre en compte quand on planifie le road trip pour éviter les mauvaises surprises 🙂
Bien marrant, votre voyage en fourgon aménagé ! Pour moi qui habite cette région une petite précision, d’abord, le pont de St Nazaire en Royans n’enjambe pas le canal de la Bourne, mais la Bourne ! Le canal passe, lui, dessus le pont qui du coup n’est pas un viaduc mais un aqueduc !
Un deuxième point est le feu. Le feu de plein air est rigoureusement interdit dans la Drôme presque toute l’année. Vous avez eu du pot car ça coûte très cher !
Et puis vous avez stationné dans de la forêt domaniale, sans l’accord de l’ONF, et là aussi vous avez eu de la chance de tomber sur un agent qui a fermé les yeux ! Mais soyez sûrs qu’il vous a vu, ce sont des gens très consciencieux. Et puis vous avez sorti tables et chaises alors que nous, vieux camping-caristes évitons de le faire pour ne pas gêner. Il y a tout un débat actuellement sur le sujet. Je pense que vous avez bénéficié de la chance des débutants, dont il ne faut pas abuser !!!
Mais c’est bien raconté et très plaisant à lire ! Et si vous le refaites vous tiendrez compte de ces quelques remarques !
Merci pour ce précision Papy-Râleur. On corrige les erreur sur St Nazaire. Pour le feu, en vérité, le bois était trop sec pour prendre donc il a du flambé juste 5 minutes, le temps de la photo. On a effectivement eu du bol. Pour le reste on vraiment fait gaffe à ne se garer que sur des zones autorisées. La première nuit, nous étions sur un parking et la deuxième en bord de chemin sur une zone d’arrêt.
Quelle riche idée de retrouver ces grands espaces, la région a l’air magnifique avec ses points de vue et cette belle cascade ! Ca m’aurait aussi fait un peu flipper la nuit par contre lol
Oui c’était magnifique. Effectivement on était un peu flippé au départ mais une fois installé on y a plus pensé et on a super bien dormi.
La mise en scène d’une pseudo aventure… pas de réseau ? c’est la catastrophe pour poster les stories IG… des feux de camps complètement hors la loi dans des zones sensibles (et sous arrêtés préfectoraux)… un ravitaillement en supermarché un dimanche matin (merci les prolos qui bossent le dimanche matin)…. des litres et des litres de carburant partis en fumée pour visiter en mode express un coin de région… et la cerise sur le gâteau le retour en Uber ! Votre monde ne fait vraiment pas envie.
Tout le monde ne peut (ni ne veut) habiter à la campagne. Merci de rester tolérant envers ceux qui ont envie et besoin de prendre le vert, même s’il faut consommer des énergies fossiles, en attendant l’hydrogène ecolo produite.
Ne refaisons pas la bagarre citadins contre “gens des campagnes” ( je sais pas comment dire…). On est tous dans la même galère, vous n’êtes pas supérieur aux autres.
Dans mes bras !