Pour clore cette semaine un peu light, voici une divagation et une petite musique tous les deux prennant leur source en Savoie…
Respirer l’air ambiant. Regarder la montagne omniprésente. Ressentir le froid de la neige à travers les gants. Regarder ma board comme le prolongement naturel de mes jambes.
Respirer un grand coup. Lever mon postérieur. Fixer la limite entre la neige et le vie. Ramasser ma testostérone. M’élancer.
Respirer plus vite. Aller plus vite. Ne pas réfléchir à ce qui pourrait se passer. Ne pas réfléchir du tout. Chasser les pensées parasites. Patcher sur mon cerveau “A force d’avoir peur qu’il t’arrive quelque chose, il ne va jamais rien t’arriver”.
Ne plus respirer. S’envoler. Voler. A l’instant où je m’éloigne du sol, me rapprocher de ce que suit vraiment : nature, adrénaline et gout du risque. A quelques mètres du sol, prendre conscience. Prendre conscience non pas d’être en vie, mais d’appartenir à un sorte de tout et d’avoir l’impression que tous les éléments se sont mis en place pour ce moment unique et pourtant ordinaire. Prendre conscience de ne pas être seulement le mec brun sur une planche en bois évoluée, mais d’être aussi la montagne, la foret en contre bas, la vallée, la planète, l’Univers.
Respirer. Prendre conscience, à cet instant précis, que j’existe.
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