Entre vous et moi, je n’ai absolument rien contre les végétariens. (Outre le fait qu’on ne pourra jamais partager une délicieuse entrecôte ensemble, mais ce n’est pas grave, il y a la bière pour partager un moment convivial). Mais j’ai toujours eu une certaine appréhension quant à la consistance, qualité et saveurs de ce genre de cuisine. Et bien, le restaurant Culina Hortus (Lyon 1), a su démystifier tous mes doutes et idées reçues, et ce, définitivement !
Le premier restaurant gastronomique lyonnais, 100% végétarien
Sachez que, si comme moi, vous ADOREZ la viande, cela reste un véritable plaisir que de pouvoir s’attabler chez Culina Hortus. Et à aucun moment, je me suis dit “mer**, à ce prix-là, j’aurais pu avoir de la bidoche”.
Un spot de ouf
La première chose que je me suis dite lorsque j’ai poussé les portes de ce restaurant c’est “ah ouais, c’est canon !”. Je pense que nous sommes d’accord sur ce point : les restaurants rue de l’Arbre sec ne sont pas ceux qui bénéficient le plus de lumière. Et pourtant, Culina Hortus a relevé le défi haut les mains. Spots à lumières douces, barres lumineuses contre les murs et à hauteurs des banquettes, rien à dire, on voit ce que l’on mange !
J’ai trouvé la déco épurée et sobre, et vous savez quoi ? Ça fait du bien ! Pierres d’antan parent les murs, surplombés d’arcs en pierre, et de mobiliers en bois. Même la vaisselle signée Jars, est juste… trop canon quoi !
Le petit plus selon moi ? La cuisine entièrement vitrée, qui permet de checker ce qu’il s’y passe. J’ai toujours eu un petit faible pour les spots où je peux observer l’envers du décor, de mon assiette. Mais pas la peine de surveiller le chef et son avancée sur sa commande, ça n’arrivera pas plus vite (oui, ça sent le vécu…) !
Un menu simple, mais une explosion de saveurs
Lorsque je me suis attablée, j’ai été quelque peu déroutée par le menu. Il faut dire qu’on n’a pas tous les jours l’occasion de manger gastro.
Bref. Sous mon nez, le menu présente les deux types d’entrées, de plats et de desserts. Même si certains aliments m’étaient inconnus, mon pote Google m’a permis de savoir ce que j’allais déguster. Et j’avais hâte.
L’entrée
Perso, je me suis directement orientée vers la poêlée de champignons, œuf parfait, son consommé de champignons et petite feuille de capucine.
Verdict : un bouillon divin, des saveurs réconfortantes, un œuf vraiment parfait. Une pure tuerie, rien à dire.
Le plat principal
C’est à ce stade du repas, que j’ai commencé à ressentir l’ombre d’un doute en moi quant à mon choix. Mais tant pis, certains ingrédients titillent trop mes papilles pour passer à côté. Donc va pour le pressé de carotte et pomme de terre, hollandaise berce sur sa purée de carottes, sublimée de pickles.
Verdict : une véritable explosion de saveurs, connues et inconnues à mon palais. Au fur et à mesure de ma dégustation, de plus en plus de notes apparaissent et disparaissent, pour laisser place à un “Mhhhhhh, c’est bon!” général. Le plat était tellement bien présenté, que j’ai eu du mal à l’aborder et savoir par quoi j’allais commencer, sans bien sûr ruiner le travail du chef. Bref, juste délicieux.
Mes copains de tablée eux ont choisi la purée de céleri, céleri en croûte de zaatar et sa compotée de poire et chou-fleur rôti. Mais euh, c’est quoi ça le zaatar ? Et bien, il s’agit d’une épice tout droit venue du Moyen-Orient, composée entre autre de thym, d’origan, sésame, anis vert, cumin et coriandre. Bref, une assiette cosmopolite quoi.
Verdict : croquant, exotique, des alliances de saveurs surprenantes. Le zaatar apporte une valeur ajoutée au plat, certes assez inattendue, mais pour le moins succulent. Un véritable délice. Et tant pis pour la classe, va pour le pain et saucer l’assiette jusqu’à la dernière miette. Et croyez-moi, on aurait pu voir notre reflet tant elle a été laissée propre.
Les desserts
Comment ne pas finir un tel repas sur une subtile note sucrée ? C’est sans aucune hésitation, que je choisis le tatin de mangues caramélisées au safran, et son sorbet aux fruits de la passion. D’accord, il faut que je vous avoue un truc … Dès que j’ai eu la carte en main, je n’ai eu d’yeux que pour toi, cher dessert à la mangue (mon fruit préféré au passage). Autant vous dire que la mangue, je l’ai dégustée à toutes les sauces, mais là, c’était une grande première.
Verdict : le goût de la mangue est incroyablement sublimé par le safran qui apporte une note douce et sucrée à la fois. Le biscuit est craquant et fondant à la fois. Rien à dire, ce dessert clôture mon repas en beauté.
Un peu plus consistant, le butternut caramélisé, son sorbet de fromage blanc et son crémeux de chocolat blanc, aussi bien présenté qu’il soit, n’a pas fait long feu. L’alliance entre les 3 ingrédients est juste parfaite, ça fond en bouche et les saveurs rappellent des souvenirs d’enfance. C’est beau, c’est bon bord**.
Verdict : le crémeux de chocolat qui vient faire fondre légèrement le sorbet de fromage blanc, juste incroyable et parfaitement exécutés. Une découverte de jolie, on recommande !
Bilan
Je pense que vous l’aurez compris, je re-signe direct pour manger de nouveau chez Culina Hortus ! Pour un total de 26€, c’est un sans faute !
Mon défi perso ? Convaincre mes potes carnivores de m’y accompagner et leur faire découvrir que, oui, la cuisine végé c’est bon, c’est beau, et rassasiant ! À bas les idées reçues, faîtes-vous votre propre avis !
Culina Hortus
38 rue de l’arbre sec
Metro Hotel de Ville Louis Pradel
Du mardi au samedi de 12h00 à 15h00, et de 19h00 à 23h00
04 69 84 71 08
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1 commentaire
Bon je vais passer pour râleur mais c’est important d’écrire avec les bon mots, non ?
Dans ce cas il faut écrire : “démythifier”, enlever les mythes, donc les idées préconçues, et non pas : “démystifier”, détromper, rétablir une vérité établie. Bon, c’est une erreur très fréquente 😉
Sinon, bon ap’ et c’est avec plaisir que j’irai dans ce restaurant, ça a l’air trop bon et abordable, merci !