Salut les chatons, cela fait un petit moment que je ne vous avais pas fait découvrir un nouveau Coffee shop, qui ne l’oublions pas “is the new salon de thé”. Bon je l’avoue en ce moment je suis plutôt raclette/ tartiflette/ et c’est pas chouette ! Ma dose de café je la prends en intra-veineuse au boulot, rush oblige. Pas le temps, grosso modo, de s’affaler 5 min. dans un fauteuil design scandinave.
Et puis j’avais un peu boycotté les coffee shops ces derniers temps.
Primo parce que pour Jules, ce n’est franchement pas sa tasse de thé (oui 2017, toujours pleine d’humour, j’ai mangé un clown) et qu’il n’aime pas voir son 7ème arrondissement retourné par une horde de jeunes accros au café et au MacBook.
Secondo, parce que cette année toutes mes copines se sont fait passer la bague au doigt et que je dois rentrer dans ma belle robe de témoin sans être confondue avec la pièce montée. Et qui dit coffee shop dit café dit sucre dit cookies = balance pas contente.
Bon ce week-end j’ai craqué et j’ai poussé les portes de Comme à la Maison, le nouveau coffee shop du 7ème. Je n’ai pas pu me consoler en me disant que de toute façon j’avais fait suffisamment de marche et que mon Fitbit allait me féliciter pour mon effort journalier. Non j’ai juste eu a descendre ma rue de quelques mètres et rester dans le 7ème.
Home sweet home ?
Je rentre dans le coffee shop, rapide coup d’œil, la moyenne est un peu plus âgée ce samedi qu’en semaine (plus étudiante dans l’après-midi).
Quelques personnes en duo, un petit groupe qui rigole fort et finalement nous sommes pas mal à s’installer en solo sur nos petits tables, mains greffées sur le portable ou à tourner les pages d’un livre qui a l’air captivant.
Pour l’instant en effet on se sent plutôt chez soi, comme à la maison. Durant mes petits repérages, j’avais lorgné sur des paires de chaussons à l’entrée, j’aurai pu jouer à fond le concept du cocooning, j’avoue que je n’ai pas osé enfiler les charentaises douillettes et m’affaler sur le canapé donnant sur la rue.
Je me trouve donc plutôt une place sur le bar mange debout. En tout cas, la promesse du lieu est respectée : “Tranquille en pantoufle au coin du feu ? Un bon café, un gros cookie vautré sur le canap’ ? Parfait, c’est comme à la maison ! “
Les patrons sont sympathiques et aux petits soins, juste ce qu’il faut pour se sentir bien. Le lieu est cosy, cocooning, agréable et avenant avec sa structure centrale de style industriel. C’est aussi un lieu vivant qui compte accueillir régulièrement de nouvelles fresques d’artiste locaux. En ce moment on peut encore admirer une vanité de l’artiste Aline Robin que je trouve particulièrement jolie.
A suivre toute la journée du 18 mars, la performance de l’illustratrice Emilie Ettori (NDLR : qu’on adore), qui dessinera en live un paysage citadin.
Qu’est ce que l’on grignote ?
Je me lâche ! Par ici la formule complète à 12€ : soupe + tarte + dessert + boisson + café.
Au menu une soupe petits pois et aromates, très très bonne je dois avouer. Une part de tarte à la courge, un peu déçue par les tartes (dont la mienne) qui avait un goût de fromage très prononcé et manquait un peu d’originalité et de saveurs.
En dessert l’énorme cookie m’a fait de l’œil et je n’ai pas regretté : il était très bon, surtout trempé dans mon petit expresso.
Le choix des boissons était large, j’ai opté pour un thé froid bio roiboos fruits de la passion, délicieux et pas trop sucré. La gamme de thés chauds avait l’air vraiment bien. En tout cas j’ai vu passer sur leur page Facebook des pâtisseries qui risquent bien de me fâcher une bonne fois pour toute avec mon bikini : tarte pignon fraise, wahoooo j’ai presque envie de faire un cœur avec les doigts !
En résumé
Globalement je trouve que le rapport qualité/prix reste correct par rapport aux coffee shops de la presqu’île par exemple. Mais cela reste un poil cher selon moi pour le quartier. Le cadre du lieu, l’accueil souriant et le large choix de produits permettent de vraiment passer un bon moment. Hâte de savoir si une terrasse sera disponible l’été pour siroter un thé glacé.
[twocol_one_first] ? 36 rue Chevreul , 69007 Lyon
? Métro Jean macé
☎ 09 83 36 66 69
⏰ Du mardi au samedi de 10h à 19h et le lundi de 14h à 19h
? Suivre comme à la maison sur Facebook [/twocol_one_first][twocol_one_last] [/twocol_one_last]
8 commentaires
Coucou, c’est la chieuse des coffee shop qui revient !
Café trop cher pour le quartier (et ce que c’est).
La sentence est irrévocable……… !
Isa, comme mentionné je trouve aussi que c’est cher pour le quartier même si c’est dans la lignée des prix pratiqués sur l’autre rive.
Sinon c’est juste un des 8312 coffee shops du quartier (décompte d’hier 16h00 parce que ça bouge très vite)(#uniformisationgalopante)…On veut des rades de quartier (#PMUpower)
(Désolé pour le mode troll…mais bon…#reactionepidermique)
ahaha je me suis demandée si ce n’était pas ma moitié qui avait écrit ce commentaire 😉 lui aussi est contre l’invasion des coffee shop dans notre chouette quartier et prône un retour aux sources des cafés simples, dans leur jus. J’avoue que même en tant que fan des coffee shop je commence à trouver qu’ils se ressemblent tous et que l’on y mange toujours les mêmes gourmandises. Promis, je suis sur l’écriture d’un nouvel article qui va beaucoup vous plaire #StopauxCoffeeshop à très vite !
Mes amitiés à Mr Cordelier!
#Solibarité (NorthofUniniversité) (NohU?)
Ba oui, c’est vrai que la tendance se répand comme une traînée de poudre (de cacao). Mais si on ne la supporte pas, on a heureusement toujours la possibilité d’aller dans un… café !
Comptoir, tables, chaises et un miroir pour la déco. Ce genre de lieux improbable de nos jour, qui ne propose qu’une seule sorte d’expresso à 1,20€ et qui reste au même prix quand il est allongé.
Je le concède!
Et la zone concernée n’en est pas encore totalement dépourvue (Nova, Riton, le 7, TSF…).
Bon et pour le PMU…c’est pas obligé non plus…y’aurait des taxis garés tout le temps en double file et JJ Bourdin en fond sonore (#cliché). Quoique…les ambulances devant les tacos de chez Metro…
Haha ! Tu viens de citer mes 4 spots préférés du quartier.