C’était vendredi soir, et voilà qu’enfin, il faisait moins de 28° à l’ombre à 21h. Imaginez, il pleuvait même 3 gouttes !
Ni une, ni deux, j’enfile un jean qui a failli ne pas me reconnaître. Je l’avais troqué ces 3 derniers mois contre des robes informes (pourvu que ça ne colle pas à la peau) ! “Et si on allait prendre l’apéro ?”
Donc vu l’heure, comprendre : “et si on allait boire un verre de rouge accompagné de 3 / 4 trucs à grignoter !”
La Cuisinerie, mi-apéro, mi-resto
Cela faisait un moment que je voulais me rendre à la Cuisinerie pour tester ce concept que j’appliquerai moi même à mon propre établissement s’il voyait le jour ^^ :
L’apéro est un repas comme les autres, ou encore, comment picoler sans se ronger les ongles pour éponger !
D’abord, j’aimerais mentionner l’accueil et le professionnalisme du service. Mince, çà mérite presque d’être ovationné de nos jours ! Car croyez moi, j’en essuie des plâtres en ce moment à Lyon de ce côté là.
N’ayant pas réservé, on nous reçoit quand même chaleureusement et on nous propose d’occuper une table à libérer 1h plus tard… Soit… On picollera grignotera vite.
L’intérieur est feutré. Le charme du vieux Lyon opère tout de suite, avec ses poutres et beaux murs de pierres apparentes. Je trouve que l’endroit est étudié pour accueillir tout le monde. Les familles ou grands groupes d’amis sur les longues tables, les couples ou collègues sur les tables bistrots et enfin, les sorties entre amies dans l’arrière salle. Vous imaginez. Du vin et des bouchées gourmandes, ça attire les copines et les confidences sur le canapé (de saumon). Ambiance Sex & the City !
Soigné et décontracté, la recette qui sent bon
On est déjà bien emballé et ce n’est pas la carte qui va nous faire redescendre !
Après avoir craqué sur des beignets de parmesan, ravioles fromagères et coppa, terrine de canard, camembert fourré au pesto et un large morceau de thon snacké, je me donne bonne conscience en me promettant de revenir avec les copines végés tester les produits du jardin.
Tout était exquis, bien suffisant à partager à deux, arrosé d’un Mercurey (on ne se refait pas).
Evidemment, on allait pas en rester là. On fond sur les desserts, en l’occurrence un moelleux chocolat blanc tiède et sa boule fraise, sans faute.
Je trouve les desserts encore plus copieux, si vous avez abusé des tapas salés, un pour deux fera tout à fait l’affaire.
Verdict
Une réussite !
Alors bien sûr, dès qu’on cumule les douceurs sur table la note s’en ressent (50 € pour deux). Cela dit quand c’est bien cuisiné et que le service / cadre est au top, non sans oublier un bon vin pour faire glisser, je ne trouve pas ça extrême.
On apprécie d’ailleurs la variété de la carte qui se renouvelle selon les saisons, complémentée par des tapas du jour, chouette on va y retourner !
Petit conseil : c’est la partie viande et poissons qui est coûteuse (environ 12€) bien que copieuse, faites déjà le tour des autres tapas moins onéreux pour vous régaler sans être fauché.
La terrasse est vraiment très agréable (et elle ne disparaîtra pas au 30 septembre elle…)
Photos non-contractuelles, prises à la Cuisineries lors d’un très chouette apéro chroniqueurs il y a quelques mois.
La Cuisinerie
16 rue St Georges 69005 Lyon
Métro Vieux-Lyon
Ouvert du lundi au samedi 12h00 à 14h00 et 19h à minuit. Brunch le samedi de 12h00 à 14h00
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