Après avoir goûté quelques mets népalais, corses ou savoyards, après avoir tenté en vain d’entretenir mon corps de déesse du dimanche soir en tâtant la glace d’un match de hockey, en infiltrant la fan zone pendant l’Euro 2016 (mémorable) ou encore en perfectionnement mon lancer de boule, après avoir pimenté mon quotidien en testant les blind tests de Lyon et bien entendu après m’être lancé dans une recherche acharnée / désespérée de l’amour, il est temps pour moi et mon personnage Carrie Brotteaux de tirer ma révérence et d’écrire mon dernier article.
L’aventure CityCrunch, ce fut finalement pour moi comme une histoire d’amour. Il y a 2 ans, je rencontrais une partie de la team CityCrunch sur mon lieu de travail, un peu par hasard. Un bon feeling, quelques bières et hop je me laissais séduire par l’écriture (que j’aimais depuis des années déjà). Au début d’une idylle, on reste souvent sur ses réserves, on se dévoile doucement, on se protège en écrivant derrière un pseudo – pour moi celui de Carrie Brotteaux. Pourquoi ce nom ? Tout simplement Parce que Sex in the Cityn est une série que j’adore, parce que j’admirais quelque part son héroïne qui nous prouvait que célibataire pouvait rimer avec épanouissement. Il était donc possible d’être heureuse ET célibataire.
Les premiers mois de l’histoire sont un joyeux mélange de grande surprise, de satisfaction quand on découvre que d’autres internautes partagent nos impressions, se retrouvent dans ce que l’on écrit (un grand merci d’ailleurs à tous vos commentaires sympathiques, ça fait chaud au cœur!). Par moment, bien sûr, on doute, on se remet en question à la lecture d’avis moins fun, au compteur de vues qui n’augmente pas autant que l’on souhaiterait et à nos pannes d’inspiration à l’écriture d’un nouvel article. Mais finalement quand l’histoire touche à sa fin, on aime se rappeler des meilleurs moments et voir comme on a grandi. Et pour tout ce que cela m’a apporté, j’ai envie de dire : MERCI !
On fait le bilan
On va pas se mentir ou tourner autour du pot : je ne suis plus célibataire. Ah je vous entend déjà penser derrière votre ordi : « Ah ben voilà, elle a un mec et du coup elle écrit plus (ou sort plus) » ou pour les bienfaisantes : « il y a donc toujours de l’espoir » ou encore pour la majorité des célibataires (ne faites pas les innocents, on pense tous la même chose dans ces cas là : « encore une qui se case ! et pourquoi pas moi bordel ! ».
Pour resituer tout le bordel, je crois que depuis le début de cette histoire, je ne me suis jamais dit « enfin ça y’est c’est fini ce putain de célibat ». Je crois même m’être dit « ah bon, c’est déjà la fin ? C’est vraiment en train de marcher cette histoire » ? La Carrie Brotteaux d’il y a 2 ans m’aurait volontiers botté le derrière en entendant ça.
Et le scénario de la rencontre risque d’en faire ricaner plus d’un. Ça frôle même l’ironie ! Je terminais l’année 2016 en vous saupoudrant mes derniers conseils pour bien entamer la nouvelle année. Parmi eux, celui d’arrêter Tinder définitivement. Je vous laisse deviner la suite…
Mais le véritable bilan que je dresse finalement de ces deux ans c’est l’épanouissement personnel que je retire. Je ne vous cacherais pas que ces 3 dernières années ont été assez tumultueuses pour moi, et que je n’ai pas tout le temps bien vécu l’étiquette célibataire. J’ai souvent été envieuse du bonheur des autres, démoralisée à l’idée de ne jamais trouver le bon. Ecrire des articles sur l’amour m’a aidé à livrer sur le papier ce que je n’osais pas toujours dire à mes amis et quelque part à me sentir moins seule en partageant mes angoisses avec vous les chatons. J’ai appris progressivement à être fière de ce que j’étais, à apprécier chaque moment et à finalement être heureuse avec moi-même. Et croyez moi, c’est pour moi ma plus grande victoire ! Je sais maintenant qu’il faut être bien, heureuse seule pour être heureuse à deux.
Voilà mes chatons, c’était ma dernière séance comme dirait ce cher Eddy. J’espère que vous avez apprécié de lire mes articles (souvent maladroit),autant que moi j’ai apprécié de les écrire. Je vous souhaite vraiment de trouver votre bonheur, quel qui soit, et d’être épanouie jusqu’au bout. Je clos le chapitre Carrie Brotteaux pour en ouvrir un autre, toujours avec autant de rage pour profiter de chaque instant et être heureuse tout simplement.
Plein d’amour à tous !
6 commentaires
Salut Carrie
Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu t’arrêterais d’écrire sur City Crunch juste parce que tu as un mec ! Trouve une autre excuse : j’ai la méga flemme, j’en ai marre de vous, le bénévolat ça va 5 minutes, l’équipe de CC est constituée de gros relous… Bref tout ce que tu veux, mais pas ça !
Quelque chose me dit que tu enterres juste le perso de Carrie pour en faire naître un autre. Celui de la fille qui est obligée de sortir son mec ?
A bientôt de te (re)lire
Ah ah ah ! Heureusement que c’est pas à cause de mon “changement de bord” que j’arrête d’écrire. Très peu pour moi la chroniqueuse housewife! Bon c’est vrai que la bière n’avait plus le même goût, traîner dans les soirées célibataires était moins alléchant mais surtout mon toutou ne supportait plus la rivalité féline ! Non plus sérieusement cela faisait plusieurs mois que je ne trouvais plus d’inspiration (et ce même avant ma rencontre) et j’avais besoin d’enterrer mon personnage. Pour me lancer dans de nouvelles aventures. Au gré des envies !
En tout cas la place de chroniqueur célibatante est libre !
Si c’est par Tinder, ça n’a pas dû tomber sur le p’tit gros pas beau du coin…. 😀 😀 😀
Félicitations Carrie !!! Que du bonheur <3 <3 <3
Merci merci! Plein de bonheur à tous !
Bonne route Carrie 🙂