Chers lecteurs adorés, voilà que l’équipe de CityCrunch reprend la plume (ou plutôt le clavier) après un petit break. En ce jour de reprise on vous souhaite bien évidemment une excellente année 2017 et comme le veut la tradition on vous en dit un peu plus sur les coulisses de CityCrunch.
Pourquoi cet article ? Parce qu’être le plus transparent possible fait partie de notre ADN. Depuis le début de CityCrunch on vous a toujours raconté ce qu’il se passait en coulisses et on compte bien continuer à le faire malgré l’ampleur prise par ce projet. A l’heure où le site commence à générer un trafic conséquent et que ses revenus ne sont plus du tout anecdotiques, on pense qu’il est important de vous expliquer comment CityCrunch gagne de l’argent et à quoi il est utilisé.
Allez, c’est parti, on enlève nos fringues, on est à poil, on vous dit tout !
Combien de gens lisent CityCrunch ?
Vous avez été près de 1,4 millions d’Internautes à nous rendre visite en 2016.
Ce qui représente à peu près l’équivalent de la population du Swaziland
(Oui, il s’agit bien d’un pays et non d’un parc d’attraction)
Des lectrices typiques de CityCrunch
Au total plus de 3 millions de pages de notre site ont été lues.
Sachant que la durée moyenne d’une visite est de 2 minutes 30, ça représente quand même 342 années de lecture.
Un lecteur assidu de CityCrunch
Nous avons publié 302 articles en 2016. Soit un peu moins d’1 par jour. Ça peut paraître très peu comparé à certains sites qui publient des dizaines d’articles par jour. Mais ce rythme nous va très bien. On reste avant tout des artisans du web et ne souhaitons pas nous transformer en usine à articles. Slow Blogging, tel est notre credo !
L’article le plus lu cette année a été Où habiter à Lyon. Le deuxième article le plus lu est notre poisson d’avril de cette année. Il culmine aujourd’hui à 35 000 vues.
L’établissement qui a eu le plus de succès est l’épicerie Day by Day. Le concept de cette boutique sans emballage a séduit plus de 27 000 lecteurs.
Vous nous avez laissé très exactement 4 304 commentaires en 2016, ce qui porte le nombre total de commentaires sur le site à 31 979. Big up à Littlecelt qui a publié le plus de commentaires cette année (indétrônable depuis plusieurs années)
Globalement, si le site continue de progresser en terme de visites l’augmentation est moins forte que les années précédentes. Approche-t-on d’un plafond ou bien est-ce le signe du début de la fin (pour CityCrunch comme pour le principe de blog)… N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez dans les commentaires.
Est-ce que CityCrunch gagne plein d’argent ?
Oui CityCrunch gagne de l’argent, voici comment (pour des raisons de lisibilité les chiffres ont été très arrondis) :
La Pub
Que ce soit de l’affichage de bannières, d’articles Pandi les Bons Tuyaux, ou de certains Mardi de la Win, la publicité nous rapporte un nombre non négligeable de jolis euros. On est assez exigeant avec les annonceurs avec lesquels on décide de travailler (nous avons le luxe de pouvoir choisir), il faut que le sujet ou le produit soit vraiment intéressant pour nos lecteurs. On s’interdit aussi de faire de la pub pour des restos ou des bars puisque tous nos tests d’établissements sont faits sans aucune contre-partie et de manière anonyme. Une partie de la pub sur CityCrunch est gérée par nos copains du Petit Bulletin.
En 2016, la pub nous a rapporté un peu plus de 20 000 € (17 000€ en 2015)
Le Sponsoring
Le sponsoring s’apparente à de la publicité sauf qu’il s’agit d’un partenariat sur la durée avec un vrai concept de contenu à la clé. C’est par exemple notre rubrique Bon Voyage, supportée financièrement par Aéroports de Lyon, qui nous permet de ramener des bons plans des 4 coins de l’Europe tout en vous faisant découvrir l’étendue de l’offre au départ de Lyon, ou bien encore nos Mercredi Bouffe avec (feu) Take Eat Easy.
En 2016, le sponsoring nous a rapporté 32 000€ (ce n’était pas en place en 2015)
L’e-shop
Sur notre boutique en ligne on trouve notre fameuse Pochette Surprise. Cette dernière est un gros succès et semble contenter tout le monde (les commerçants qui voient passer du monde dans leur boutique, et nos lecteurs qui disposent d’un concept assez fun pour découvrir de nouveaux endroits). On voudrait bien sûr en faire plus mais c’est très compliqué : ça nous prend énormément de temps et on peut difficilement demander aux partenaires de fournir plus de cadeaux.
En 2016, l’e-shop en ligne nous a rapporté 8 000€ (11 000€ en 2015, on en avait sorti une de plus).
Les événements
Nous avons organisé un paquet d’événements cette année. Certains ont été montés de façon spontanée sans qu’on cherche à gagner de l’argent. D’autres ont été commandés par des lieux ou des marques. On vous aura fait danser sur un bateau, bronzer sur des transats, voyager virtuellement à Montréal, etc…
En 2016, les événements nous ont rapporté 39 000€ (10 000€ en 2015)
Les autres villes
Comme vous le savez, CityCrunch existe aussi dans d’autres villes. Les revenus générés par ces entités sont pour l’instant très faibles mais on compte bien développer tout ça.
En 2016, les autres CityCrunch nous ont rapporté 11 000 € (5 000€ en 2015)
Le Collectif
S’ajoutent à ce montant les projets que nous avons gérés pour des marques et des entreprises via le CollectifCrunch, le studio de création de contenu qu’on a monté en parallèle du site. Il s’agit de projets qui ne sont pas liés directement à CityCrunch. Certaines marques et entreprises nous demandent de créer des sites web, de rédiger des contenus ou de gérer leurs réseaux sociaux. Le collectif est une grosse source de revenus pour nous. Il permet également de rémunérer les freelances qui nous accompagnent dans le développement du webzine.
En 2016, le collectif nous à rapporté 151 000€ (98 000€ en 2015)
En résumé CityCrunch (en incluant les projets du collectif) nous a rapporté 258 000 €
Mais où va tout cet argent ?
A ce stade de la lecture vous vous dites sûrement “Oh les salauds ! Ils parlent de burgers à longueur de temps mais en vrai ils vont manger chez Bocuse toutes les semaines !”.
Et bien, pas tout à fait… Et même pas du tout. Certes, nos revenus sont importants (on est les premiers impressionnés de pouvoir générer un tel chiffre d’affaires avec un simple site web et jongler avec de tels chiffres nous fait carrément flipper) mais CityCrunch nous coûte également beaucoup, beaucoup d’argent.
Les frais de fonctionnement
Il y a bien sur tout ce qui est taxes et impôts inhérents à toutes activités (la TVA sur les ventes de Pochettes ou l’impôt sur les sociétés par exemple). Viennent ensuite nos frais de fonctionnement. Comme nos bureaux dans un espace de coworking, les frais techniques (hébergement, serveurs) et les abonnements divers et variés (mailchimp, shopify, paypal, etc…). Bref en gros tout ce qui nous permet de faire tourner la machine. La partie Collectif nous demande également souvent d’acheter prestations, services, pub ou matériel afin de répondre aux demandes des clients.
En 2016, les frais de fonctionnements et les dépenses nous ont couté 75 000€ (45 000€ en 2015)
Le chouchoutage de chroniqueurs
On nous a posé la question mille fois : les chroniqueurs du site sont-ils rémunérés ? Initialement CityCrunch était un projet amateur et tout le monde contribuait au site bénévolement, nous gardons donc ce système pour garantir un ton « blog » et léger et ne pas tomber dans le système de piges. Les chroniqueurs eux-mêmes ne veulent pas rentrer dans un lien de subordination qu’impliquerait une rémunération. Ça leur permet de publier ce qu’ils veulent, quand ils veulent et à leur rythme (d’où le fait que certains ne publient rien pendant 3 mois). Ça serait peut-être plus simple d’avoir des vrais pigistes qu’on pourrait fouetter et à qui imposer des délais voire un certain rendement, mais CityCrunch perdrait sûrement de son charme.
Si nos chroniqueurs ne sont pas rémunérés, on s’efforce de les choyer au maximum : apéros à gogos, invitations à la pelle, petits cadeaux et voyages à l’étranger. Et comme nos chroniqueurs sont des soiffards, les additions à la fin des apéros sont impressionnantes 😉
Cette année les coûts ont explosés avec le lancement de la rubrique voyage puisque nous prenons en charge intégralement les voyages de nos chroniqueurs
En 2016, les frais de chouchoutage des chroniqueurs se sont élevés à 11 000€ (4 000€ en 2015)
Les gens
Si on ne rémunère pas les chroniqueurs, les autres personnes œuvrant au quotidien au bon fonctionnement du site et du collectif sont payées pour leur travail. Graphiste, développeur, webdesigner, stagiaire, … Sans compter les City Managers de chacune des autres villes françaises où CityCrunch est présent. S’ajoute à ça toutes les personnes à qui on fait appel ponctuellement que ce soit pour un événement (DJ, traiteur, …), ou pour un projet du collectif. Et pour terminer il faut ajouter les rémunérations des 3 “actionnaires” de CityCrunch, Émilie, Guillaume et votre serviteur (Car oui, on se paye a peu près convenablement depuis 2 ans ! ). Les rémunérations de chacun, qu’ils soient freelance, stagiaire, ou bien gérant du bordel représente le poste le plus important de dépenses. Et c’est plutôt chouette ! Cela veut dire qu’aujourd’hui, CityCrunch donne du boulot à pas mal de monde. C’est en soit une grande source de satisfaction pour nous (Oui ! Plus qu’un bon plan burger dégotté avant tout le monde).
En 2016, les rémunérations des gens ont représenté : 133 000€ ( 35 000€ en 2015)
Les nouveaux projets
A ce stade de l’énumération vous pouvez sortir votre calculette et constater qu’il reste 39 000€. De quoi se payer de belles vacances, n’est-ce pas ? Sauf que cette année on a décidé de dépenser un peu d’argent dans des projets auxquels on croyait. Il y a d’abord les Transats, dont on vous a parlé ici et qui a fait son trou en 1 seul été. Il y a ensuite le lancement de CityCrunch à Lille qui, c’est une première, s’est appuyé sur un blog existant (MyPepite). Nous avons donc racheté les contenus du blog pour ne par partir de zéro et pour pouvoir nous appuyer sur un début de communauté. Il y a ensuite un autre projet qui n’est pas encore sorti, mais dont on vous parlera peut-être bientôt.
En 2016, les nouveaux projets ont représenté un investissement de 15 000€ (contre 5 000€ en 2015).
Résultat des courses : il nous reste 20 000€ dans la caisse. Du coup c’est chouette on va pouvoir s’acheter une nouvelle bagnole on peut se constituer une petite trésorerie de guerre en cas de coup dur (ou de clients qui tardent à payer, grrrr).
En un schéma ça donne ça :
Voilà, vous en savez un peu plus. J’espère que vous avez trouvé cette mise à nu intéressante.
Si vous avez la moindre question au sujet de CityCrunch, n’hésitez pas à la poser dans les commentaires ou sur notre forum. On y répondra avec plaisir.
35 commentaires
C’est vraiment cool de votre part de partager cela avec vos lecteurs. Merci et bonne continuation à vous tous 🙂
Merci 🙂
Merci pour cette transparence. Bonne année à vous!
Merci ! Et bonne année aussi 🙂
Merci pour cet article fort bien détaillé ?
Bonne année à vous tous et longue vie à CityCrunch ?
Merci Cathytutu ! Je suis allé faire un tour sur ton blog. J’ai FAIM maintenant !
Merci 😉 hihi c’est fait pour 😉
Bonne fin de journée 🙂
Bravo ! Comme chaque année, c’est vraiment intéressant comme bilan, d’autant qu’au-delà des chiffres, cela permet de mesurer tous les efforts en continu de l’équipe et de “sentir” quelles orientations sont adoptées par la plateforme 😀
Et puis à défaut d’acheter une île, il y aura peut-être un jour un Apéro en Terrasse Inconnue aux Caraïbes !
Merci !
Bon en vrai parmi les clients de la partie Collectif on a une OT situé dans les Caraïbes, on y a donc déjà fait quelques apéros… On en a même fait un City Guide : https://lyon.citycrunch.fr/idees-week-end-loin-de-lyon/city-guide-santo-domingo-punta-cana/
Bravo pour cette transparence et bonne année à Lyon citycrunch
Merci Cécile. Bonne année à toi aussi !
Bravo les copains ! Vous assurez !!
Merci à toi et à l’équipe du PB ! Vous assurez pas mal aussi 🙂
Ah oui le navire amiral prend donc un rythme de croisière vous êtes passé d’un radeau à un bateau à moteur, vu la prog cela sera bientôt un Yacht ce blog 😉
Belle année 2017 à tous les chroniqueurs et aux lecteurs 🙂
Merci du clin d’oeil 🙂
Aaah ! Merci pour ce soutien infaillible.
Rohlala vraiment vous êtes géniaux, autant de transparence ca me touche 🙂
C’est super rare et pour cela bravo à vous !!! LyonCity Crunch Forever !! <3
Merci Merci.
Pour info, j’écoute souvent du Nazca en rédigeant nos articles.
Va savoir pourquoi mais je trouve ça inspirant 🙂
@Qyrool
Ohhh ca me fait trop plaisir ! <3
N'hésites pas si tu as un jour besoin de nous pour vos événements =)
J’apprécie votre transparence, l’esprit de ce blog et le ton employé, le nombre d’article est suffisant ne changez pas grand chose, par contre, depuis le temps, ça serait bien cool que lorsqu’on se connecte, on reste sur la page sur laquelle on est et pas redirigé sur l’accueil 😉
Merci Léon.
Oui notre espace membre est une vraie plaie. On va surement refondre tout ça quand on trouvera un peu de temps…
Intéressant et transparent.
Merci!
Merci Claire 🙂
Merci pour ces informations super intéressantes. J’ai plus qu’à lancer mon blog moi aussi. Vu que vous jouez la carte de la transparence, êtes vous prêts à aller jusqu’au strip tease intégrale en nous disant précisément combien vous arrivez à vous payer chaque mois ? Oui je sais c’est la question qui tue, mais je suis sûre que je ne suis pas la seule à me la poser.
Merci pour cette question Vanessa.
Je vais essayer d’être assez précis sur cette question car il y a beaucoup de chose qui rentrent en compte. Contrairement à un salaire de salarié, le notre dépend beaucoup des fluctuations de notre chiffre d’affaire et de notre trésorerie. Sans compter qu’il y a des périodes où on bosse beaucoup sur CityCrunch d’autre moins et que certains ne s’y consacrent pas à plein temps. Il y a donc des mois où on s’est versé un méga salaires et d’autre où on avait plus rien dans la caisse pour se payer. On a aussi des statuts différents qui font qu’on ne paye pas le même montant de charge. Enfin une partie est payée en rémunération mensuelle et une autre à la fin de l’année sous forme de dividende en fonction du résultat.
Bref certains vont toucher en moyenne 1000€ par mois en bossant à mi-temps d’autres 2000€ à plein temps voire beaucoup plus dans des périodes de gros rush…
J’espère que cette réponse te convient 🙂
Bravo pour ce bilan transparent et qui, du même coup, nous renseigne sur comment ça fonctionne. Bravo pour votre ton libre et votre humour qui me fait bien poiler toute l’année (mon chat aussi se marre bien et pourtant il ne voit pas d’aperos, c’est dire qu’il est désintéressé). Vive les chatons CityCrunchers, longue vie à eux (parce que c’est pas honteux de gagner un peu de pognon en faisant marrer – et en informant – autant de gens et en se prenant pas pour le nombril des startups parce que ceux-là ils sont tout plein et ils finissent par nous gonfler)
Merci pour ton commentaire bien sympa Isabelle.
Les start-urpeurs nombrilistes nous sortent aussi par les yeux !
Et on veut bien rencontrer ton chat à l’occasion. Bise à lui.
Merci pour cette transparence qui ne nous est pas dû et qui vous honore 🙂
SUPER L EQUIPE!! merci pour toutes ces infos; j en n ai appris pas mal.
BONNE ANNEE A TOUTE CETTE MERVEILLEUSE EQUIPE DE CITYCRUNCH
BISOUS !!
Merci pour cette article très clair et cette transparence qui donne encore plus envie de vous lire, vous soutenir et vous faire des bisous !
Et Bonne année!! 🙂
Bonne année à toi aussi. Des bisous !
Bien le bonjour mes Belins,Belines
je suis pas vraiment dans votre tranche d’âge, un peu plus de 65 balais et moins de 105, mais j’apprécie vos chroniques et vos bons plans comme les bonnes adresses ; je les fais suivre aux p’tits jeunes qu’ont la quarantaine (pas la maladie, l’âge). Je trouve très justifié que vous puissiez gagner trois francs six sous et j’espère que vous continuerez à progresser et continuerez le plus longtemps possible à nous intéresser. Perso, je me régale aussi avec mon site (chroniques ciné et feuilletons loufoques dans le parler lyonnais ou la langue d’Audiard). Je comprends donc bien vos passions. Merci et bonne année. Je coque la miaille aux fenottes et fais cinq sous aux gones.
Fabulgone
Merci beaucoup pour ce sympathique message !
Et bravo pour le blog, il est vraiment très intéressant 🙂
@Qyrool
Je vous lis de Vancouver au Canada depuis au moins deux ans et je me marre trop avec les commentaires!
Merci aussi pour la source d’infos pour m’aider à mieux connaitre Lyon afin de venir m’y installer bientôt!
Continuez avec cet esprit et votre travail!
Bonne année 2017!
Merci Jordane !
Bonne installation à Lyon 😀
Merci pour cet article et la transparence de votre démarche !
Vous prenez encore des chroniqueurs ?